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Lampedusa, entre révolte et tri sélectif


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Une politique de retour assisté a été mise en place. Le gouvernement italien, via l’OIM (Organisation internationale pour les migrations), a proposé aux détenus une aide au retour volontaire de 1500€ (300€ au départ et 1200€ à l’arrivée). Pour les Tunisiens (cf. précédent article), ce retour est envisagé sans que leur soient fournies des garanties de ne pas être arrêtés à l’arrivée et bien entendu, être payés. Au final, 50 personnes avaient accepté cette offre. Il ne faut cependant pas perdre de vue, qu’en revenant à la case départ aucune vie ne s’améliore d’un côté ou de l’autre de la Méditerranée.

Venant à connaissance de ces faits, une révolte éclata par exemple le 18 février 2009. A l’origine, des émigrés ayant su que leur confrères d’infortune avaient été transférés de Lampedusa à Rome et étaient en attente d’une expulsion vers leur pays de provenance. Ils mirent feu au bâtiment central. […]

Article en version intégrale dans notre troisième édition, en kiosque le 17.03.2014

Articolo in versione integrale sulla nostra terza edizione, in edicola il 17.03.2014


FOTO : L’incendio provocato da migranti esasperati che ha distrutto, il 20 settembre 2011, a Lampedusa, le tre palazzine del Centro di contrada Imbriacola provocando una decina di intossicati, anche tra vigili del fuoco e forze dell’ordine. ANSA / Elio Desiderio

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